Retour à la page d'accueil

Les clubs Sciences et Citoyens du CNRS
Les Amis du Monde Diplomatique
La Société française de physique
L’Alliance université entreprise de Grenoble
Et le CCSTI (La Casemate) de Grenoble
 
Vous invitent à un
CAFÉ
SCIENCES ET CITOYENS
 
Les jeunes d’aujourd’hui vont-ils choisir un métier scientifique ?
 
Francis GUGENHEIM, sociologue (directeur de l'observatoire des formations et de l'insertion professionnelle de l'université de Lille 3)
Marc LEGRAND, professeur de mathématiques
Mitra KAFAI, cellule Suivi des étudiants de l’UJF
Modérateur : Eric TRIQUET
 
 
Café-Débat
Lundi 6 mai 2002 à 20h30
Au Tonneau de Diogene
6 place Notre-Dame
Tél. : 04 76 42 38 40
 
Entrée libre, consommation non obligatoire
 

Les pouvoirs publics, mais aussi les laboratoires de recherche et les entreprises s’en inquiètent, et plusieurs études récentes tendent à conforter cette inquiétude : les bacheliers S, notamment, “ boudent ” de plus en plus les filières scientifiques. Faut-il en déduire pour autant que les sciences ne font plus rêver et que les jeunes se détournent des carrières scientifiques ? Il convient sur ces questions de rester prudents. A y regarder de plus près, on constate que cette désaffection touche surtout l’université. Quelles explications peut-on avancer ?
Faut-il y voir simplement une inadéquation entre l’organisation de l’enseignement et l’attente des étudiants, tant au lycée qu’en fac ? Doit-on par exemple incriminer l’enseignement secondaire qui proposerait une approche trop formelle et académique des sciences, se révélant ainsi incapable d’éveiller l’intérêt des jeunes lycéens pour les métiers scientifiques ? Est-ce là une réaction de rejet à l’encontre de la position hégémonique tenue par les sciences tout au long de leur scolarité ? Le premier cycle universitaire, peu professionnalisant et à fort taux d’échec, est-il en cause ?
Et si les causes se situaient ailleurs, dans l’évolution même de la société ? D’autres valeurs sont venues supplanter celles portées par les sciences, d’autres métiers, plus “ rentables ” à court terme et proposant un autre idéal ont gagné en aura. Mais vous avez certainement d’autres explications à nous faire partager.